Le Presidant Sambi (à droite de la photo) a fait modifier la constitution Comorien, pour enternier la presidante tournante des 3 Iles (Anjouan, Moili, et la Grande Comore). Les présidents des iles autonomes ça n'existe plus maintenant . Ils portent le nom de gouverneur. Un référendum a modifié cette constitution, et qui pourrait etre en faveur de Sambi (à droite de la photo), pour prolonger son mandat, qui devrait prendre fin en le 10 Mai 2010, selon l'encienne constitution.
C'est deux parties se livre à une bataille.
Le Présidant Sambi qui avait fait Tant des promesses aux peuples comorien n'a pas tenu ces engagements, mais par contre, il a modifié la constitution de l'Union des Comores pour pouvoir rester encore une fois au pouvoir.
L'opposition, qui défend les engagements de Foumbonie et la Constitution est pris a tablât et n'on plus le droit de jouer leur rôle d'opposition.
... Actu du 97.6
Mercredi 03 mars 2010 L'actualité mahoraise
Le congrès prolonge le mandat de Sambi sans l'opposition
C'est à l'unanimité des élus présents que le mandat de Sambi est prorogé d'une année et demie. Les députés et conseillers de la mouvance présidentielle ont fixé la date des élections au 27 novembre 2011, ce qui lui permet de rester encore au pouvoir 18 mois de plus. « Ce vote n'est pas une surprise. Les comoriens ont toujours confiance en Sambi. La preuve, c'est le référendum et les législatives d'où nous sommes toujours sortis vainqueurs », se gratifie Idi Nadhoim, le vice-président en charge de l'énergie qui a pris part aux assises du début à la fin.
La loi validée ce lundi par les élus de la majorité, est l'œuvre des députés Djaé Ahmada et Athoumane Allaoui Andoudou. Ce dernier soutient que « c'est en novembre que doit avoir lieu l'élection générale du président de l'Union et des gouverneurs. Le 27 novembre à minuit, on saura le nom du mohélien qui va diriger le pays ». L'ancien ministre des télécommunications explique pour sa part que « c'est pour des raisons économiques que ce choix est fait. Il fallait éviter les scrutins de chaque année ».
Cette décision est prise sans véritable débat étant donné que les élus de la mouvance étaient les seuls dans l'hémicycle. Sur les 84 congressistes qui étaient attendus seuls 60 ont pris part à la séance. Ce sont les parlementaires de l'île de Djumbé Fatima qui étaient les premiers à boycotter ces assises. Comme il était annoncé, sur les 16 élus de l'île qui devait hériter de la présidence tournante en mai 2010, 3 seulement sont venus au palais du peuple de Hamramba : un député et deux conseillers dont le vice-président du conseil de l'île.
Ahmed Daroumi, l'unique député mohélien de la mouvance assure « qu'on est en démocratie et chacun a le droit de voir à sa manière ». Cet ancien directeur du projet Habitat dans l'île, déclare « qu'il fallait trouver le juste milieu pour ne pas léser les uns et les autres. Tout le monde est conscient qu'un vote en mai 2010 serait impossible mais il s'agit d'une question de confiance. Les mohéliens demandent aujourd'hui des garanties ». L'absence des élus mohéliens a fait que la séance est reportée jusqu'à l'après-midi comme le prévoit l'ordonnance du chef de l'Etat qui a régi les travaux du congrès.
Dans l'après-midi, les élus de l'opposition de Ngazidja ont emboité le pas aux homologues mohéliens. Après la présentation de l'ordre du jour par le président de la séance qui n'est d'autre que le président de l'assemblée, député et conseillers de Ngazidja ont pris la porte. « L'absence de plus de 80% des élus de l'île comorienne de Mohéli ne légitime pas la tenue de ce congrès. Raison pour laquelle l'ensemble des élus de l'opposition de Ngazidja a décidé de quitter l'hémicycle en guise de solidarité aux élus mohéliens et à l'île de Mohéli », affirme Mzimba à la sortie de palais du peuple.
Cette décision de quitter les travaux est mal interprétée par les élus de la mouvance. Le député Djanfar estime que « ce n'est pas un acte responsable. C'est une manière pour l'opposition de fuir ses responsabilités. Mais rien d'étonnant car ils l'ont déjà fait au moment du référendum ». Et cet ancien directeur de la radio et télévision nationale de conclure que « c'est la preuve que ces gens ne se soucient pas du pays ». Les élus de l'opposition ont quitté le congrès mais ils avaient déposé une motion de défiance contre le chef de l'Etat. Me Mzimba et consorts accusent le président Sambi de « haute trahison ».
avec HZK-Presse
Partage